Tapis Boucharouite
Le tapis Boucharouite a été longtemps délaissé dû au fait qu’il intègre de nombreux éléments usagés.
Mais la mode du recyclage a permis de le mettre sur le devant de la scène.
Naissance d’un Art nouveau
Origine du tapis Boucharouite
On considère l’origine de ce tapis venant des quatre coins du Maroc. Les tisseuses en charge de la conception de ces tapis, n’ont que très peu de moyens. Recyclant chaque bout de chiffon pour l’intégrer dans leur composition.
Fonctions
Ils sont la représentation de la vie de ces tribus démunies.
Des créations porteuses de messages à travers un art nouveau réunissant différentes techniques.
Côté « Art pauvre »
La raison en est les matériaux le constituant :
Ce sont des bouts de chiffon, des fils de coton et de nylon et même des matières synthétiques issus de vêtements usagers.
Côté « Art brut »
C’est l’esprit libre guidant leur conception, tel l’artiste devant sa toile vierge, les tisseuses n’ont pas de schéma préétabli, mais au contraire une liberté totale.
Le choix des matériaux et des couleurs se fait au fil de la réalisation de l’œuvre.
Initialement ces tapis n’intéressaient pas grand monde, souvent qualifié de chiffon.
Aujourd’hui, la tendance c’est inversée, le côté recyclage a fait son chemin, mettant en avant l’esprit créatif de ces tisseuses berbères.
Conception
Par sa conception, le tapis Boucherouite porte une histoire, celle de ces tribus berbères où la pauvreté nécessite le recyclage des matériaux pour créer.
Hier considéré comme des tapis sans intérêt, aujourd’hui les architectes d’intérieurs les recherchent pour décorer les demeures de tous styles.
On les retrouve quelques fois encadré et mis à la place d’honneur dans les salons et les chambres de grandes maisons.